Back in time : The Big Easy

New Orleans, La Nouvelle-Orléans, NOLA, Crescent City, The Big Easy. L’une des villes les plus anciennes de la Louisiane porte de nombreuses dénominations qui relèvent sa diversité, sa mixité, son mélange de cultures et d’influences.

Français, espagnols, esclaves en provenance d’Afrique et des Caraïbes, britanniques, américains, irlandais, allemands, juifs : de nombreuses et diverses communautés ont construits cette ville, contribuant ainsi à sa richesse.

Gumbo, Jambalaya, Crawfish à l’étouffée, en plus des nombreux fruits de mer et des poissons que l’on peut déguster, constituent les plats inspirés de la cuisine africaine, servis dans les nombreux restaurants de la ville.

Jazz, swing, dixieland, rock, blues, zydeco, musique cajun, funk, soul : voilà les styles musicaux qu’on peut écouter dans les bars et les clubs de la Nouvelle-Orléans. Preservation Hall, The Spotted Cat, Fritzels, Maison, Bacchanals, DBA, Maple Leaf : les noms de quelques-uns de ces endroits que j’ai eu la chance de fréquenter. De nombreux musiciens s’y produisent chaque soir, avec deux à trois artistes par soirée. Tout cela sans compter les groupes qui jouent dans la rue et les parades, à l’occasion de mariages ou d’enterrements, qui défilent en ville.

New Orleans est d’une richesse incroyable. Même si l’on trouve encore certains quartiers un peu sordides et dangereux, les habitants ont mis beaucoup d’énergie pour se relever de l’ouragan Katerina et lui redonner vie. Il est difficile de décrire cette ville en quelques mots. The Big Easy convient bien : une sorte de New York du Sud. Je l’ai quittée à regret, les oreilles remplies de musique.

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